Arguenos
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Bulletin n° 5
(nouv. série) : D'où vient le mot "Arguenos" ?
Origine du nom
La terminaison en "OS" du nom du village semble indiquer
une origine antérieure à l'époque romaine. (Voir article dans le n° 5
du Bulletin de l'Association)
Eglise
Origine incertaine. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, elle était
au centre du cimetière.
Reconstruite en 1823 et agrandie lors du déplacement du cimetière,
en 1853 (adjonction de chapelles).
Exhaussée en 1891, par l'architecte Castex. Vitraux de cette époque.
Aménagement du sanctuaire.
Restauration presque totale en 1998.
Auge cinéraire
Auge cinéraire gallo-romaine à trois bustes photo).
Croix de marbre
Sur la place du village, devant la Mairie.
Composée d'une colonne surmontée d'une base carrée avec 4 têtes
humaines supportant une croix à trois boules rapportées). Le caractère fruste
de la sculpture du Christ n'est pas un signe certain d'ancienneté. D'autres
croix datées de la fin de XVIIIe siècle visibles dans plusieurs cimetières du
canton, ont des caractères voisins.
Autre croix de marbre intéressante à l'extérieur du village.
Les carrières de marbre
Le village d'Arguenos est situé au pied du Gar, montagne calcaire qui sépare
la vallée du Thou du pays des Frontignes et de la vallée de la Garonne.
Les marbres de Saint-Béat, près de l'entrée du Val d'Aran,
sont connus depuis l'Antiquité.
C'est dans ce massif qu'étaient extraits les marbres blancs d'Arguenos,
d'une remarquable homogénéité.
A l'entrée de l'église, presque au niveau du sol, on peut voir,
en réemploi, un morceau de sarcophage où sont sculptées trois
têtes.
L'exploitation a connu des éclipses, mais elle s'est poursuivie jusqu'à
une époque récente. Au début du siècle, le prolongement
envisagé de la ligne de chemin de fer Saint-Gaudens-Aspet jusqu'à
Cazaunous devait ouvrir de nouvelles
perspectives à l'exploitation des carrières d'Arguenos, tout proche.
L'exploitation a cessé vers 1960. Une reprise avait été,
un temps envisagée par la Société des marbres de Saint-Béat,
mais la population aussi bien que les sociétés de chasse virent
d'un assez mauvais oeil une reprise d'activité dont elles n'auraient tiré
aucun bénéfice, le passage de gros engins de transport devant, par
ailleurs, causer des nuisances certaines.
Il y a eu épisodiquement d'autres carrières de marbre dans le canton.
A Arbon et à Aspet, en particulier.
A Aspet, au lieu-dit "Parise", l'entreprise locale Clavé avait obtenu un
permis d'exploitation en 1902. Vers 1930, toute activité avait cessé.
Extrait de "Jacques Ducos, Aspet et son canton". (Voir brochures)