Cabanac-Cazaux
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Bulletins n° 2
et n° 3
(nouv. série) : Histoire de Cabanac, de la révolution au
Second Empire
Le livre "Encausse-les-Thermes
hier et aujourd'hui" contient deux chapitres sur Cabanac-Cazaux.
Voir brochure
"Tours et châteaux" : notice sur le château de l'Estelle
Histoire de Cabanac
Jusqu'à la veille de la Révolution, Encausse, Régades,
Cabanac et Aspret ne formaient qu'une seule communauté. La séparation
eut lieu en 1765, mais les contentieux sur les forêts ou sur la répartition
des revenus procurés par la fontaine minérale d'Encausse
furent longs à se résoudre.
D'où vient le mon "Cabanac" ? Le suffixe "akos", "acum" est
presque toujours lié à un nom de personne (cf. Aurignac,
Marciac, Préchac). Pour certains, Cabanac viendrait de "cabanes",
ces cabanes étant destinées à faciliter le travail
des champs ou la garde du bétail.
Jusqu'en 1865, bêtes et gens ne disposaient que de l'eau du Job
: il n'y avait aucune fontaine dans le village. Il faudra attendre 1891
pour que le village dispose de deux abreuvoirs-lavoirs.
Le bâtiment abritant l'école et la mairie date de 1904.
En 1912, il y avait dans le village deux auberges, un café et
un bureau de tabac.
La seigneurie de Cazaux
On trouve mention d'une seigneurie de Cazaux dès la XIVème
siècle. Le château de Cazaux fut probablement le premier lieu
de résidence de la famille d'Ustou, lorsque celle-ci quitta le Couserans
pour le Comminges.
En 1924, il est ainsi décrit : "Le château de Cazaux
abrite dans la partie habitable, trois ménages de cultivateurs.
Le grand corps de bâtisse n'a plus ni toiture, ni porte, ni fenêtres.
Les amorces d'une grande tour ronde sont le seul décor féodal
de cette demeure", dont il ne reste rien aujourd'hui.
Vers 1576, la seigneurie de Cazaux fut vendue à Jean-Jacques
d'Encausse, fils de Géraud d'Encausse, baron de Save et d'Encausse,
seigneur de Régades.
L'historien local J.-L. Sentenac rapporte que jusqu'au XVIIème
siècle les barons d'Encausse recevaient l'hommage noble des seigneurs
de Cazaux, les d'Ustou. D'autres seigneurs sont cités par P.-E.
Ousset dans ses Notices sur Aspet.