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Altitude : 1050 m. Point de départ pour le Pic de Paloumère (au
nord), ou le col du Piéjeau et Couledoux (au sud).
Le franchissement du Col de Portet-d'Aspet fait généralement partie
d'une des étapes de montagne du Tour de France. Et c'est précisément
dans le Col de Portet qu'a eu lieu le seul accident mortel de l'histoire du
tour. Le 18 juillet 1995, Fabio Casartelli faisait une chute mortelle. De nombreux
sites Internet font référence à cet accident.
Un monument a été édifié non loin du lieu de la
chute (près du Pont de l'Oule). Il est dû au sculpteur Bruno Luzzani.
Il est en marbre blanc et en marbre gris, venu d'Italie. Il représente
une grande roue blanche, qui s'épanouit en drapeau olympique (victoire
de Casartelli à Barcelone en 1992). Cadran astronomique de Danilo Fioretti,
calculé pour que le 18 juillet la lumière pénètre
dans le trou puis se projette dans le sol.
En haut du col, cabane des évadés et stèle commémorative
d'un fait de Résistance, en 1944.
Dans la nuit du 5 au 6 février 1944, une trentaine de fugitifs, conduits par deux guides de la région, tentait de passer en Espagne. Pris dans une tempête de neige, ils se réfugient dans une cabane. Mais une patrouille allemande arrive sur les lieux. Seuls huit hommes réussissent à s'enfuir. Les autres sont pris et déportés.
Le menhir a été inauguré en 1990. Certains des rescapés, d'origine hollandaise sont revenus sur le lieu de l'évasion. Contact pris avec le propriétaire, qui était justement en train de restaurer la cabane, ils ont décidé de garder la mémoire de cet événement par l'érection d'un stèle.
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Bien qu'il soit au départ de la vallée de la Ballongue, tournée vers l'Ariège, le village de Portet fait partie du canton d'Aspet. Comme dans les autres villages de cette vallée, les maisons sont recouvertes d'ardoise, alors que la tuile prédomine dans les autres villages du canton.
Particulièrement intéressante. Une chapellenie avait été fondée dans cette église par les barons d'Aspet. C'est peut-être à ce fait que l'on doit la construction de certaines demeures anciennes, qui sont encore un des charmes du site.
Clocher massif. Porche avec dates de 1544 et 1777.
A l'intérieur :
- Bénitier sur pied, de 1778.
- Galeries
- Statue de Saint Jacques (pèlerin) XVII.
- Statue de Saint Michel terrassant le dragon XVII
- Christ en croix
- Statuette de Saint Lizier, XVIII
- Retable XVIII dans chapelle.
- Vierge à l'enfant, qui provient de la chapelle de Pommès.
- Fonts baptismaux, XVI ou XVII. Base ornée de têtes, vasque ornée d'une tête portant une croix sur la coiffure.
Restauration globale en 1990.
Ancien cimetière autour de l'église.
A gauche pierre en forme de linteau avec date 1654 et inscription en languedocien.
Sacristie : Buffet daté de 1749, chape du XVIII en soie blanche, scriban.
- Hount grande, grande fontaine où l'on retrouve les mêmes sculptures qu'à l'église (deux lions et deux sphères). Date de 1751. Sur le côté, pierre sculptée "M. Abadie, curé, N. Caubère, Michel Junqua consuls, F. Bouchat, 1685.
- En face autre petite fontaine. Date 1664 avec monogramme "IHS".
Chapelle de Pommès : à 500 mètres du village sur l'ancien chemin qui reliait le village du col. Construite en 1630. Une bulle d'Urbain VI érige cette chapelle en confrérie. Fête le 15 août. A la croisée des anciennes routes du col de Portet et du chemin de Couledoux, il s'y tenait autrefois un marché le dimanche matin.